Mardi 18 mars, à 18h30 : Soirée de discussion autour de la lutte contre la construction de la prison à Haren
Depuis des années, des révoltes, des mutineries, des évasions… viennent perturber la bonne marche des prisons belges. Pour mieux sécuriser les taules et casser cet esprit de révolte, le gouvernement a décidé de la construction de 13 nouvelles prisons en Belgique, dont une se trouvera à Haren, Bruxelles.
La prison sert de menace permanente, dans le but de rappeler aux gens qu’il faut bien marcher au pas, au risque de se retrouver à l’intérieur. C’est le moyen ultime pour faire peur aux gens : le summum de l’arsenal répressif et de contrôle qui nous touche tous les jours comme les caméras au coin de la rue, les portiques de la STIB, les uniformes de toutes les couleurs… Les excuses de l’État pour nous vendre la construction de ces nouvelles taules sont multiples : de la surpopulation jusqu’à la promesse de prisons plus humaines. Par contre, depuis toujours, s’ils construisent plus de prisons, c’est pour enfermer plus de personnes – et donc réprimer plus de gens par l’élargissement de l’exécution de peines, y compris les plus courtes.
Lors de cette soirée, nous voulons casser cette logique étatique d’enfermement, en faisant le lien avec le réaménagement de Bruxelles en ville-prison et discuter ensemble de comment lutter et empêcher la construction de cette prison gigantesque à Haren.
Pour plus d’infos sur la lutte contre les taules en Belgique : www.lacavale.be
Jeudi 27 mars, à 19h30 : Projection du documentaire « 69 », sur l’expulsion du Ungdomshuset à Copenhague
Le Ungdomshuset (maison des jeunes, en Danois), précédement « Fokets Hus » (maison du peuple) était situé au 69 de la rue Jagtvej, à Norrebro, en plein dans les quartiers populaires de Copenhague. Il a longtemps été un point névralgique de la lutte sociale, accueillant autrefois Lénine ou Rosa Luxembourg de passage dans la capitale pour les meetings de l’internationale des travailleurs. Resté plus ou moins à l’abandon à partir des années 50, le lieu est récupéré par le mouvement squat dans les années 80. S’y développe alors toute la culture DIY, les concerts punks, les réunions des autonomes… Mais malgré la détermination des occupants, l’obstination de la mairie de Copenhague vint à bout de la résistance en 2007: lieu a été évacué, les derniers récalcitrants arrêtés et le bâtiment réduit en miettes. Le film retrace les derniers mois de la lutte pour le maintien de cet endroit exceptionnel ; entre tentatives avortées de négociation, ouvertures de nouveaux squats et émeutes sans précédent dans la capitale danoise.
Cette soirée sera aussi l’occasion de discuter de la situation actuelle à Copenhague, de l’état des luttes autour du logement, de la spéculation immobilière et des lieux autogérés.
Mardi 1er avril, à partir de 17h : Workshop sécurité informatique
On va quand même pas laisser Big Brother fouiner dans toutes nos affaires sans réagir !!!
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